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Discours

A partir des études de cas abordées dans "des images aujourd'hui, repères pour éduquer à l'image contemporaine" : Diego Vélazquez, Les Ménines 1656 / Michel Foucault / Daniel Arasse

Questions Essentielles

  • Qui parle ? De quel endroit ?
  • Est-ce que dire c’est faire ?
  • Comment dire, faire dire, voir, faire voir, écouter, faire entendre une œuvre, une image, l’expérience d’une œuvre ou d’une image ? 
  • Qui parle ? De quoi parle-t-on ? De quel endroit parle-t-on ? A quelle époque parle-t-on ?
    Des discours plus ou moins proches de l'œuvre : - L'artiste parle de son œuvre
    - Le critique
    - L'historien de l'art
    - L'historien
    - L'esthéticien
    - Le philosophe
    - Les sciences humaines
    - Le sociologue (regard idéologique sociétal économique) - Le marchand
    - Le sémiologue
    - Le professeur d'arts plastiques
    Qu'est-ce que cela change?
    Quelle est la nature du discours : forme, intention, usage
    Des discours qui s'ajoutent
    L'œuvre irréductible à tout discours
    Une œuvre peut-elle prêter au discours (donne-t-elle envie de parler) ? Appétit de quoi ? Voir, faire, savoir, sentir, comprendre...


QUESTIONNEMENT :

  • Pour quelles raisons une image peut-elle devenir sujette à maints discours et interprétations à travers les siècles ?
  • Le fait d’observer une certaine distance entre le texte et l’image peut-il générer du sens et quel sens ?
  • Comment le décalage entre les paroles et les images peut-il parvenir à créer du sens tout en déconcertant le regardeur ?
  • Comment les mots sont-ils en mesure de remplacer l’œuvre, de la ranger au rayon souvenirs en la rendant inutile ?
  • Comment mettre en scène un discours afin de réactiver une image rémanente emblématique et lui injecter du sens frais ?
  • Comment appréhender une œuvre plus ou moins effacée, qui se réduit à quelques signes, voire devient purement virtuelle ?
  • De quelles manières le discours peut-il se prêter au nihilisme de l’image et de l’art tout en affirmant une posture artistique ?
  • Comment regarder une image sans la voir, être capable d’en parler et donner à voir ?... Les sens sont-ils interchangeables ?
  • De quelle façon et pourquoi sublimer une image sans intérêt en l’associant au discours ?
  • L’absence de son peut-elle jouer avec les autres sens du spectateur, les stimuler afin que le silence se fasse discours ?

 

Pistes et œuvres de références

  • Diego Velázquez (1599-1660), Les Ménines, 1656. Huile sur toile, 318 x 276 cm. Prado, Madrid.
  • Michel Foucault (1926-1984), Les Mots et les Choses, 1966.
  • Daniel Arasse (1944-2003), On n’y voit rien. Descriptions, 2000 et Histoires de Peintures, 2004.
  • René Magritte (1898-1967), La clef des Songes, 1930. Huile sur toile de 81x60 cm. Collection particulière, Paris.
  • Glen Baxter (1944-), Sans titre, 2003. Crayons de couleur et encre, 26x38 cm. Collection Frac Haute-Normandie.
  • Joseph Kosuth (1945-), One and Three Chairs, 1965. Bois, épreuve gélatino-argentique, 118 x 271 x 44 cm. Musée national d'art moderne, Centre Pompidou, Paris.
  • Robert Filliou (1926-1987), La Joconde est dans les escaliers, vers 1968. Installation. Carton, balai brosse, seau et serpillière. Dimensions variables.
  • Marcel Broodthaers (1924-1976), Un coup de dés jamais n’abolira le hasard, 69. Livre d'artiste sur 12 plaques d'aluminium. Chaque plaque : 32,4 x 49,7 x 0,3 cm. MoMA, New York.
  • Ben (Benjamin Vautier), (1935-), L'art est inutile, rentrez chez vous, 1967. Huile sur toile.
  • Sophie Calle (1953-), Les Aveugles, 1986. Série photographique et textes.
  • Alain Resnais (1922-), Le Chant du styrène, 1958. Court métrage français en couleurs de 14 mn. Scénario : Raymond Queneau. Extraits.
  • Michelangelo Antonioni, (1912-2007),

 

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