Séquences BFE 2017
Ces séquences présentées en bassin de formation explorent les différentes compétences travaillées et les questionnements des nouveaux programmes en liens avec les compétences du socle commun de connaissances, de compétences et de culture pour le cycle 3 et le cycle 4. Elles résultent du travail des enseignants formateurs sous la direction de Patricia MARSZAL, IA-IPR d'arts plastiques de l'Académie.
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Didier BOUCHARD
Le diaporama proposé se décline en deux parties.
Le premier volet présente une situation d’apprentissage de niveau 4e invitant les élèves à s’emparer de la question du programme « La matérialité et la qualité de la couleur ». Un large éventail de réalisations d’élèves, ainsi que des éléments didactiques et des documents pédagogiques, éclairent la mise en œuvre des différentes étapes de cette situation-problème vécue en classe.
Le second volet de ce diaporama ouvre la réflexion sur la progressivité au cycle 4 : cette séquence de cours en 4e s’inscrit dans une continuité des apprentissages avec deux autres leçons expérimentées en 5e et en 3e. Les repères de progressivité caractérisant l’approche spiralaire des nouveaux programmes y sont exposés ; apparaît alors une complexification croissante du savoir respectant les niveaux d’acquisition des collégiens.
L’objectif final étant d’amener les élèves à concevoir la couleur comme un langage plastique autonome et porteur de sens qui leur permettrait d’affiner leur perception du réel et de renouveler leur rapport au monde par le biais de l’art.
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Menu des séquences présentées
Carole DARCY
Autoportraits aux objets
Proposition pédagogique à destination des élèves de 3e SEGPA du collège Jean Jaurès de Bourbourg.
"Autoportrait aux objets" : Je me présente en représentant des objets faisant référence à mon caractère.
Réflexion sur l’absence de référent initial. Des objets se substituent à la représentation du visage.
Référence aux programmes : "La représentation ; images, réalité et fiction"
La ressemblance : rapport au réel et valeur expressive de l’écart en art ; images artistiques et rapport à la fiction (ressemblance / vraisemblance).
Comment et pourquoi l’image artistique enrichit-elle le rapport à la réalité et à sa perception ?
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Nicolas DECLERCQ
PEINDRE et / ou DESSINER + 1 VERBE d 'ACTION / GESTE = UNE IMAGE
La leçon s'appuie sur une articulation entre geste et matérialité et s'adresse au cycle 4 au niveau 5ème.
Cette séquence s'est déroulée en 6 séances alternant pratique, verbalisation et évaluation de manière non linéaire mais récurrente.
Proposition de cours : En vous inspirant d'une des images que vous avez choisie parmi celles qui vous ont été remises, réaliser une image peinte ou dessinée dans laquelle LE GESTE du verbe d' ACTION choisi sera REMARQUABLE et IDENTIFIABLE !
Vous tâcherez de justifier les choix de :
votre sujet en lien au verbe d'action choisi.
votre support (sa qualité/sa texture/sa surface) en lien au verbe d'action choisi.
votre usage de ou des outils employés en lien au verbe d'action choisi et gestes inscrits.
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Bernard DHENNIN
Mon support se fait discret et s’affirme en même temps
Les objectifs de cette séquence sont de revenir sur les notions de support et de deux dimensions, d’aborder les notions d’espace littéral et d'espace suggéré pour réussir à les différencier. Il s’agira également de développer la maîtrise du vocabulaire d’arts plastiques lors des différentes phases du travail (A l’oral comme à l’écrit, lors de la présentation des intentions, la description et l’analyse de ta production et des œuvres présentées.)
Dans une production, en deux dimensions, il faudra trouver et mettre en œuvre des solutions pour tromper le spectateur, lui faire oublier l’existence du support, avant de lui révéler l’illusion en dévoilant cette réelle présence.
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Francisco DOS REIS
(Mon) parti pris des choses, un regard décalé
Objectifs :
Comprendre que le point de vue d’un artiste sur le quotidien peut suffire à nous le faire voir autrement.
Découvrir que la simplicité du geste artistique peut cacher une richesse de l’intention.
Transformer un objet du quotidien en le photographiant dans un autre contexte.
Transformer un espace du quotidien par l’intégration d’un objet en son sein. Mettre en dialogue un objet du quotidien et un espace.
Utiliser la photographie pour accentuer les intentions (choix du cadrage, du point de vue, ...).
Créer des « supercheries » visuelles et des jeux de dupes.
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Gilles KAETZEL
Mon installation lui va comme un gant
Comment être sensible à un lieu et comment le rendre sensible aux autres ?
Quelles interactions existent entre un lieu, une œuvre et son auteur ?
Comment se construit une démarche artistique de la découverte d’un lieu à sa prise en compte dans une création plastique ?
Quelques réalisations d'élèves... | ||
Rudy LEBRUN
Les bourgeois décalés
Cette leçon s'inscrit dans le cycle 3 et se destine au niveau sixième.
Elle interroge la question de la ressemblance en confrontant physiquement les élèves à l’œuvre les bourgeois de Calais d'Auguste Rodin.
Durant cette séquence le corps devient le matériau d'une reformulation collective où l'individu exprime sa proposition au sein d'un groupe. Par l'observation la pratique et l'analyse , l'amener à comprendre que les corps dans leurs représentations (marquées par des écarts) et leur mise en scène ont une forte puissance expressive.
La leçon est inaugurée par l'écoute d'un fichier audio, une lecture d'un texte de Rilke, un descriptif poétique de l’œuvre de Rodin. Cet écrit au-delà de l'identification de l’œuvre interroge déjà la question de la ressemblance.
Une approche historique amènera également les élèves à percevoir les écarts existants au cœur des chroniques historiques médiévales.
Le mythe des six bourgeois comme un récit idéalisé de la figure Calaisienne sera abordé car révélateur d'écarts. La ressemblance sera abordée dans la généalogie de l’œuvre révélant la démarche et les processus créatifs de Rodin. Les choix plastiques de l'auteur seront analysés dans leur contexte historiques et artistiques.
Michel MACKOWIAK
C'est le déplacement qui donne du sens à l'œuvre
En élaborant cette séquence pédagogique, j'ai pensé à tous les collègues qui possèdent dans leur stock, des situations d'apprentissages opérantes et de qualité qu'ils ont aimées présenter avant que ne surviennent les nouveaux programmes.
Confronté à la même situation, je me suis emparé d'une de mes anciennes leçons et l'ai réadaptée aux attendus des programmes de 2016.
Le déplacement du spectateur nécessaire à la compréhension de l’œuvre dans l'espace réel était une notion qui pouvait être traitée en classe de 3ème dans le cadre d'une réflexion sur l'espace réel. Cette question de la relation du corps du spectateur à celle de l’œuvre tridimensionnelle apparaît désormais dans l'entrée 3 du cycle 4 sous l'intitulé « L’œuvre, l'espace, l'auteur, le spectateur » relayée par la question de « La présence matérielle de l’œuvre dans l'espace, la présentation de l’œuvre ».
Je vous soumets donc cette proposition que j'inscris en classe de 4ème.
Bruno MONTOIS
Images multiples pour une histoire unique
Amener l’élève à comprendre que l’image ressemblante ne se limite pas à la seule reproduction du visible, mais qu'elle instaure des similitudes et des écarts avec le modèle qu'elle reproduit. Ils peuvent être d'ordre plastique (matière, texture, couleur...) et sémantique (métaphorique, poétique...).
Amener l’élève à comprendre que le dispositif de représentation induit des codes de lecture spécifiques de l'image.
Amener l’élève à comprendre que l'image est une source de narration, dont la perception varie en fonction de choix liés au travail du temps et du mouvement.
Amener l’élève à comprendre que la matérialité d'une image artistique a une incidence sur ses significations potentielles.
Amener l'élève à mettre en œuvre des outils numériques...
Les documents enquêtes au format HTML donnés aux élèves
- Questionnaire d'évaluation des compétences
- Enquête projet "Images multiples pour une histoire unique"
- Enquête Histoire des Arts
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Barbara PERSON
Petite action deviendra grande ou le geste spectaculaire
La situation d’apprentissage trouve son ancrage dans le champ de questionnement « l’œuvre, l’espace, l’auteur, le spectateur » et permet de travailler la question de la relation du corps à la production artistique. Les élèves ont ainsi été invités à réaliser une performance qui perturberait le bon déroulement de la journée du spectateur. Ce travail, réalisé en 4ème permet alors aux élèves d’impliquer directement leur corps dans une production artistique.
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Les élèves au travail... | Cliquez sur les images pour agrandir |
Michel PORCEDDU
Mon objet s’humanise ou s’animalise
À partir de «fiches animaux», les élèves doivent dégager des caractéristiques organiques qui vont ensuite pouvoir être utilisées comme matériaux et ainsi «animaliser» ou «humaniser» les objets choisis par les élèves.
Le choix de l’objet étant primordial, les élèves seront invités à justifier leur choix.
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Isabelle VANTOMME
L'exposition, ce chantier à partager !
Les élèves sont amenés à découvrir les différentes étapes et les différents rôles de chacun (par jeu de rôle) lors d'une exposition depuis la conception de la réalisation jusqu'à la venue du spectateur.
Amener les élèves à comprendre que l'exposition est un lieu de réflexion à partager entre le créateur (l'artiste/l'élève) – le commissaire d'exposition – le guide – le spectateur – le lieu
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